Soyons clairs : nous aimons les grands axes. Les avenues et les boulevards. Les chemins de traverse nous sont moins familiers. Tenez, pour se rendre à l‘Orangerie, par exemple… L’allée de la Robertsau à nos faveurs. Ou peut-être le quai Rouget de l’Isle ? Mais pourquoi ne pas zigzaguer, de temps à autre, dans les petites rues parallèles ou transversales ? Il s’y cache des pépites que nous ignorons. La rue Twinger à Strasbourg, ou encore la rue Herder, en sont de parfaits exemples.
Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas encore,
je suis Antoine Wendling, architecte strasbourgeois né en 1828.
Je raconte dans ces pages quelques souvenirs de ma vie professionnelle ou familiale dans la capitale alsacienne que j’ai tant aimée.
En suivant ces liens, vous pouvez mieux nous connaître, moi et ma petite famille.
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La conquête de la Neustadt
La construction de la Neustadt entre 1900 et 1913 – La rue Twinger est surlignée en jaune
Nous en avons déjà largement parlé, la conquête de la Neustadt s’est faite progressivement. L’allée de la Robertsau constituait un des axes majeurs de sa progression. De grands immeubles de rapport dans sa première partie cèdent la place à de luxueuses villas dans la seconde, des villas généralement statutaires et classiques. Ce qui n’exclut pas l’exploration de styles divers et parfois nouveaux.
Après 1900, l’Illstaden – l’actuel quai Rouget de l’Isle – se pare de véritables petits palais, souvent plus démonstratifs. On y recherche une sorte de prestige tranquille, le long des courbes paresseuses de la rivière, à l’écart des grandes voies de circulation.
Bien sûr, les voies secondaires sont plus lentes à se peupler. Les parcelles y sont, au départ, moins courues. Mais il était passionnant de voir certains programmes sortir de terre, comme les curieux chalets doubles construits par Otto Back, rue Herder, à la fin des années 1890.
Jacques Twinger de Koenigshoffen
Souvent, ma fille Marie emmenait ses enfants en promenade à l’Orangerie. Adélaïde, ma chère épouse, m’avait quitté bien trop tôt. Alors, en vieillard désœuvré, je les accompagnais parfois. Les visites chez les cousins Schauffler, dans leur belle villa du 74 allée de la Robertsau, étaient fréquentes aussi. Après une petite sieste dans le beau jardin, j’aimais musarder dans le quartier et observer les innombrables chantiers.
Jusque vers 1890, la rue qui nous intéresse ne porte pas encore de nom. Sur certains plans, on la désigne sous l’appellation de « Nebenstrasse », « rue voisine », de l’allée de la Robertsau. À l’est de celle-ci, elle est parallèle au boulevard Tauler qui la précède.
Il serait amusant de demander aux Strasbourgeois s’ils savent qui est Jacques Twinger… Honnêtement, j’ai dû me renseigner ! Dans ce nouveau quartier où les rues portent des noms d’érudits en rapport avec Strasbourg, Twinger est un des plus vieux. Né en 1346, il superposa à son sacerdoce au chapitre Saint-Thomas ses talents d’historien, de musicien, de chroniqueur, d’archiviste, de notaire…
La rue Twinger à Strasbourg lui rend ainsi hommage.
La sentinelle de la rue Twinger
En 1900, la rue Twinger était vierge de toute construction. Comme un bac à sable pour architectes ! Tout était à inventer. Seule l’entrée de la rue, sur l’allée de la Robertsau, était bordée à droite par “Le Coin frais”, sympathique gargote assez modeste. Et à gauche s’élevait un grand immeuble néo-classique, plutôt dans mes goûts. Il mêlait briques et pierre de taille, comme mon 4 quai Kellermann.
Sobre, n’est-ce pas ? Presque trop ! L’architecte est un Prussien, Hermann Schlicht, auteur, d’une bonne partie de l’allée Spach voisine. Aucune fantaisie dans ces deux façades presque identiques. En parfaite opposition avec l’immeuble voisin, au 56 allée de la Robertsau, dont nous avons déjà parlé. Pourtant le commanditaire est le même : Georges Cromer, le boulanger de la place du Marché-aux-Cochons-de-Lait.
Les angles de la rue Twinger
C’était un phénomène amusant. Dans les nouveaux espaces à bâtir, les angles ont toujours reçu un traitement particulier. Ils exercent une attirance, ne serait-ce que par la longueur de façade qu’ils permettent de déployer. Je l’avais expérimenté moi-même au quai Kellerman !
L’immeuble Schleiffer
Ce sont donc, bien souvent, des immeubles de rapports qui poussent sur ces emplacements de choix. Nous ne nous y arrêterons pas, puisque ce sont les villas qui nous intéressent davantage ici.
La toute première construction de la rue Twinger à Strasbourg, Jean-Jacques Perret en est l’auteur pour le négociant Adolf Schleiffer. Joli petit immeuble classique de trois niveaux, il forme l’angle nord du croisement avec la nouvelle rue Herder.
Nous avions déjà parlé de Jean-Jacques Perret. Quand il reprendra la Strassburger Baugesellschaft, il achètera la villa Protscher, au 6 boulevard de l’Orangerie.
L’immeuble Ulrich
Il est difficile d’omettre l’immeuble qui lui fait face, dans le coin sud opposé. Construit par Ferdinand Kalweit pour l’entrepreneur Ulrich, il s’avère beaucoup plus ambitieux et démonstratif, mêlant l’oriel d’angle à des influences marquées de ce Jugendstil qu’on voyait fleurir — terme approprié s’il en est — un peu partout, avec plus ou moins de bonheur selon moi.
Les immeubles Nolte
L’immeuble Ulrich fut achevé en 1905, en même temps que deux grands ensembles que j’appelais “les meringues”, et qui formaient l’angle entre l’allée de la Robertsau et la rue Twinger.
S’inspirer avec goût et mesure du style rococo n’est pas donné à tout le monde. Ce Johann Nolte, l’architecte du 52 allée de la Robertsau et du 4 rue Twinger, en donnait ici la preuve.
Preuve, aussi, que l’oriel ne sied pas à tout le monde ! Retenons néanmoins le nom de l’entrepreneur, Carl Faist, qui venait de Lingolsheim. Nous le retrouverons très vite rue Twinger.
Mais, vous le savez, les villas étaient le péché mignon de mes vieux jours. Les formes, les tailles, les styles, tout dans leur diversité me divertissait. Oh, ne vous inquiétez pas, nous n’allons pas les passer toutes en revue. Mais, peu à peu, je vis naître une rue de « petites » villas. Petites par rapport aux manoirs du quai. Mais bien cossues tout de même ! L’atmosphère ainsi créée était à la fois coquette et à taille humaine.
La rue Twinger de Carl Faist
Carl Faist représente l’exemple type de l’artisan devenu architecte. Maçon de formation, il devient entrepreneur avant de dessiner lui-même des maisons. Dans la rue Twinger à Strasbourg, il cumulera successivement, chose rare et originale, les casquettes d’entrepreneur, d’architecte et de commanditaire.
Les villas jumelles des 15 et 17 rue Twinger
Comme architecte, Faist construit en 1902 deux charmantes petites villas, presque jumelles, sans grande prétention esthétique. Dans leur élégante simplicité, il aurait pu s’épargner l’une ou l’autre lourdeur.
Les terrasses couvertes ont du cachet, par exemple. Mais je trouvais les colonnes destinées à en soutenir les balcons trop lourdes et disproportionnées. Les commanditaires, des investisseurs, eurent tôt fait de revendre ces villas typiques de l’endroit. Au n°17, il s’agissait de Thomas Weber, qui possédait aussi la parcelle suivante, donnant à la fois sur la rue Twinger et la rue Daniel Hirtz. Nous en reparlerons.
La villa Faist 1, au 21 rue Twinger
Il avait de la suite dans les idées, ce Faist ! C’est lui qui acquit la dernière parcelle de ce côté impair de la rue, formant l’angle aigu avec la rue Daniel Hirtz. En 1902, il demanda à Lütke et Backes d’y construire une surprenante villa, très différente, teintée d’Art nouveau, mais dans sa version alanguie. Cette tendance, non seulement à montrer, mais même à souligner les volumes intérieurs à l’extérieur… c’était trop nouveau pour moi. Et puis, Art nouveau, d’accord ! Mais alors pourquoi un pignon à redents ?
Son premier propriétaire fut le célèbre professeur de chimie Rudolf Fittig. Nous l’avions déjà évoqué ensemble. Il était le concepteur de l’institut de chimie de la nouvelle Université de Strasbourg. Dont il finit même par devenir le recteur. À sa retraite, en 1902, il s’offrit cette charmante demeure proche de l’Orangerie, et y finit ses jours en 1910.
Hélas, vous ne jugerez jamais de son esthétique… Écrasée par les bombes du 25 septembre 1944, elle fut remplacée par une chose étrange dans cet environnement, tout en béton.
La villa Faist 2, au 24 rue Twinger
Faisant feu de tout bois, Faist continue sur sa lancée avec les mêmes architectes, pour un projet encore plus ambitieux. En 1903 s’achève une grande villa mêlant là encore le Jugendstil avec des références à la Renaissance allemande.
Celle-ci, vous pouvez toujours l’admirer, quasiment intacte, même si on en a bêtement tronqué la flèche. Mon fils Auguste l’appréciait plus que moi. J’étais trop vieux pour goûter ces volumes dans lesquels mes yeux classiques ne voyaient que désordre et déséquilibre. Mais la villa fut plébiscitée par de hauts dignitaires du Reichsland et des officiers généraux.
Pour faire bonne mesure, Faist commanda une autre villa de ce genre à Lütke et Backes pour le 11 de la rue Daniel Hirtz, et construisit lui-même une autre villa, complètement néo-classique, au numéro 15. Ces jeunes me sidéraient !
La rue Twinger de Friedrich Haller
Nous avons déjà parlé ensemble d’un autre promoteur aux dents longues. Friedrich Haller parsemait la Neustadt et le Neudorf d’une multitude de villas qu’il revendait ensuite. Tout près de la rue Twinger, il venait d’en faire construire deux grandes sur l’Orangeriering, le boulevard de l’Orangerie. Ne les cherchez pas, les bombes de 1944 les ont emportées. L’une d’elle, au numéro 10, Haller l’avait d’ailleurs vendue à Louis Ulrich, vous vous rappelez ? Le commanditaire de l’immeuble du 12 rue Twinger.
La villa du 8 rue Twinger
Eh bien c’est aussi à Louis Ulrich que reviendra cette petite villa néo-baroque du numéro 8 de la rue Twinger.
Construite en 1902 par les architectes fétiches de Haller, Treusch et Schober, elle s’adossera ensuite au grand immeuble du numéro 6, construit par Auguste Brion. Ces deux bâtiments, nous l’avons raconté, ont disparu sous les bombes de 1944.
La villa du 10 rue Twinger
Heureusement vous pouvez vous faire une idée de son style en admirant sa très belle voisine, à l’angle de la rue Twinger et de la rue Herder.
Loin d’être un promoteur du style néo-baroque, j’appréciais ces proportions, ce concentré de grâce, pas trop chargé, pas trop tape-à-l’œil, pas trop immense. C’est une heureuse rentière, Marie-Julie Kühn, qui en fit l’acquisition. Et vous avez de la chance : la maison vient d’être rénovée. Et cela vaut le détour !
Construite en 1901, peut-être a-t-elle inspiré Carl Faist, notamment dans le principe de la terrasse couverte. Mais on atteint ici un degré supérieur de raffinement. Savez-vous que cette charmante villa a sa jumelle un peu plus loin, au coin de la rue Herder et du boulevard Tauler ? Mais n’allez pas la voir. Son état de décrépitude fend le cœur.
La rue Twinger de Nadler
A la différence de Treusch et Schober, originaires de Baden-Baden, Albert Nadler est Suisse. Nous l’avions déjà rencontré, dans des styles très divers et démonstratifs, à la villa Osterloff le long du Contades, ou encore au 21 boulevard de l’Orangerie.
La villa Jacquemet, au 11 rue Twinger
Mais comme ses collègues allemands, Nadler choisit ici le style néo-baroque. Il construit en 1901 une grande villa pour la veuve Jacquemet, suffisamment grande pour qu’elle en mette deux étages en location. Son défunt mari, François Eugène, mort en 1900, avait tenu pendant vingt-sept années le célèbre S’Burjerstuewel, rue du Sanglier, que vous appelez “Chez Yvonne” de vos jours, je crois.
Je l’expliquerais avec peine, cependant je ne trouvais pas ici la grâce des pavillons de Treusch et Schober, le côté « petits pavillons de Marly » — complètement fantasmés, je sais. L’étage supplémentaire, sans doute… Mais aussi cette manie de rajouter des corniches surchargées au-dessus des ouvertures. J’avais l’impression que la maison fronçait les sourcils.
La villa du 13 rue Twinger
À peine moins démonstrative, la villa voisine confirme le style adopté ici par Nadler, toujours en 1901. Pourtant, il travaille pour un commanditaire différent, en l’occurrence Christian Meyer, pour qui Auguste Brion construira l’immeuble du numéro 6.
On retrouve le thème de la terrasse couverte qui, décidément, fait fureur dans le secteur ! Ici, contrairement aux villas de Faist voisines, deux piliers suffisent, mais à chapiteaux d’inspiration ionique, attention ! Et cannelées, et sans oublier les pilastres à l’arrière.
La villa Schulz, au 14 rue Twinger
En face, l’année suivante, Nadler choisit enfin une inspiration bien différente pour construire la villa de monsieur Schulz, greffier à la direction des Douanes. Elle a l’air toute petite, à l’ombre du grand immeuble Kalweit, mais elle ne manque pas de cachet pour autant.
Même si les plans tendaient plus franchement vers l’évocation de la Renaissance allemande que leur réalisation, on en retrouve de larges traces, ne serait-ce que dans les fenêtres à meneaux du rez-de-chaussée. Le dialogue entre la brique, la pierre et la maçonnerie me plaisait bien.
Les villas de Nyssen et Ess
Les deux villas construites en 1902 et 1903 par Karl Nyssen arborent un classicisme sans relief, si ce n’est le protubérant balcon que soutiennent des consoles quelque peu hypertrophiées pour la taille de l’édifice.
La grande villa que Nyssen avait bâtie sur le boulevard de l’Orangerie en 1894 m’avait davantage marqué !
Non, les occupants se révélèrent finalement plus notables que les murs qui les abritaient. Le conseiller du Reichsland Hering acheta le numéro 18. Quant au 16, toujours propriété de Nyssen, c’est l’éminent égyptologue Wilhelm Spiegelberger qui le loua. Il parait que ses fouilles à Thèbes forment le noyau des collections de la nouvelle Université impériale.
Juste à côté, aux numéros 20 et 22, le jeune Edouard Ess est aux commandes. Nous l’avions déjà évoqué. Il avait construit, en 1893 — à 24 ans ! —, le grand immeuble Lévy sur la place de la Gare. La villa du 20, assez classique, échoit au secrétaire du Gouvernement Welter. Quant au 22, vous aurez peine à reconnaître ses plans tant la villa a été “aseptisée” depuis. Au départ, elle se revendique d’une inspiration Renaissance allemande qui a clairement disparu de vos jours. C’était la commande d’un négociant, Paul Schücke.
Les disparues de la rue Twinger
Vanité des vanités… Je m’interroge souvent : nous autres, architectes, nous arrive-t-il de rêver l’éternité ? Quelle durée de vie pour les édifices issus de nos coups de crayon ? La villa construite par Brion et Haug, en 1902, pour le compte d’un autre négociant, Herr Günther, au 7 de la rue Twinger, n’a vécu que 60 ans. Oh non, pas les bombes, cette fois… Juste la spéculation immobilière.
La villa Weber, au 19 rue Twinger
Toujours en 1902, le rentier Thomas Weber — on se rappelle qu’il avait acheté le numéro 17 — demanda au jeune et prolifique David Falk la construction d’une grande villa sur la parcelle précédant la future villa du docteur Fittig. Pour d’obscures raisons, c’est finalement Thomas Weber qui signa les plans définitifs comme architecte, ceux de Falk ayant été refusés par les services de la police du bâtiment. J’ai cru comprendre que le docteur Fittig estimait les plans originaux trop proches de sa propriété.
Le contraste entre ce style néo-baroque, presque rococo, et les tendances Art nouveau de la villa Fettig voisine était saisissants ! Et le mur aveugle, face à cette dernière, rendait l’ensemble un peu curieux.
Las, les bombes de 1944 écrasèrent aussi cet édifice ambitieux, remplacé par une villa moderne.
Les petites dernières de la rue Twinger
Je me souviens, lors d’une de mes dernières visites à mon neveu Schauffler, que mon fils Auguste m’a emmené voir les deux dernières constructions de la rue Twinger.
La villa Walz, au 26 rue Twinger
La première des deux, un certain Hermann Nissen l’avait achevée en 1911 pour Herr Walz, directeur des impôts.
Vous commencez à connaître le vieux ronchon que je devenais, je trouvais le style de cette villa illisible. Un pignon baroquisant, un oriel renaissant, un fronton classique… Mais je lui reconnaissais le mérite de s’accorder – de ce fait ? – avec la villa Faist voisine.
La villa Rudolph, au 28 rue Twinger
La dernière villa de la rue vint s’y adosser, la même année. C’était une commande du professeur Rudolph, géophysicien et sismologue, enseignant au Gymnase. Au faite de sa notoriété, tout juste nommé professeur honoraire à l’Université, sans doute voulait-il fêter sa belle carrière ?
On dirait du Beblo, non ? Presque du Olbrich ! Cette touche Heimatschutz dans la toiture, la rotonde polygonale; de la mesure dans les éléments décoratifs… jusqu’à la couleur retenue, qui rappelle les Bains municipaux. L’architecte, un certain Müller, a produit là une vaste demeure. Et regardez, les villas dialoguent ! Les volutes de la villa Walz répondent aux courbes de la villa Faist ; le fronton triangulaire de la villa Rudolph reprend celui de sa voisine. Varietatis in concordia.
Treize pièces à la douzaine ! Pour une seule famille. Le bon professeur n’en profita hélas guère, puisqu’il mourut un an après moi, en 1915. Trente ans plus tard, la villa croula sous les bombes. L’architecte suisse Edmond Picard construira sur cette emplacement une villa cubique en béton en 1954.
Trois ans, quinze villas
1901-1903… Hormis les deux petites dernières, toutes les villas de la rue poussèrent en à peine trois années. J’étais comme un enfant dans un magasin de jouets. Alors que j’atteignais mes 75 ans… Je n’ai pas tout aimé, loin de là. Mais cette rue Twinger à Strasbourg m’a paru comme un concentré du dynamisme, du foisonnement novateur de la Neustadt. Le nombre assez restreint d’intervenants et de donneurs d’ordres me fascinait aussi.
Alors vraiment, puisqu’il en reste de beaux témoins, souvent bien entretenus, allez baguenauder dans cette petite rue calme et cossue, et levez les yeux !
Un cadeau de Noël pour vos grands-parents ou pour vos parents, qui serait aussi un inestimable cadeau pour vous ?
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Et celui des Archives de l’Eurométropole : https://archives.strasbourg.eu/
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