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La place Broglie à Strasbourg (1)

La place Broglie… Am Bröjel… Une des places emblématiques de Strasbourg ! Nous en avons déjà parlé ensemble lorsque nous avons évoqué la naissance du Théâtre municipal. Mais tout autour de ce dernier, l’environnement a beaucoup évolué pendant ma vie. Et encore un peu après. Dans cette page, j’aimerais vous emmener sur « mon » Broglie, celui que j’ai connu après 1850, et vous montrer comment il a évolué ensuite.


Antoine Wendling
Antoine Wendling, vers 1905

Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas encore,
je suis Antoine Wendling, architecte strasbourgeois né en 1828.
Je raconte dans ces pages quelques souvenirs de ma vie professionnelle ou familiale dans la capitale alsacienne que j’ai tant aimée.
En suivant ces liens, vous pouvez mieux nous connaître, moi et ma petite famille.

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Strasbourg - Fontaine du Vater Rhein
La fontaine du Vater Rhein, devant le Théâtre municipal

Comme nous avons parlé de l’Opéra très récemment ensemble, je vous propose qu’il soit notre point de départ, notre repère. Nous en sortons donc. Si nous sommes en 1860, nous tombons sur le ravissant kiosque à musique qui est désormais aux Contades. Après 1902, nous nous retrouvons nez à nez (si je puis dire) avec le postérieur rebondi et déhanché du Vater Rhein, trônant sur la fontaine offerte par Reinhard à la Ville. Pudiquement outrés, nous détournons le regard vers la droite.

L’Arsenal et la Fonderie

Strasbourg - Plan relief 1836 Arsenal
Emplacement de l’Arsenal, puis de la Fonderie et de l’École d’Artillerie, sur le plan-relief de 1836
Strasbourg - Fragment du plan Villot
Fragment du plan Villot de 1833

Le vaste espace compris entre la rue de la Fonderie, le canal et la place Broglie était entièrement dévolu à l’artillerie. C’est là que mes officiers étaient formés lorsque j’étais au 5e Régiment d’Artillerie. La destination du lieu était nettement moins pacifique que le couvent de clarisses qui s’y trouvait à l’origine… Même si on dit qu’elles n’ont pas toujours été très sages.

Strasbourg - Pont du théâtre en 1878
Le pont du Théâtre, avec à droite les bâtiments de la direction de l’artillerie
sur le quai Schoepflin (photo de Kraemer en 1878)

En partant du quai, il y avait d’abord les bâtiments de la Direction de l’artillerie, peu remarquables. Ils resserraient considérablement l’entrée sur la place, d’autant qu’ils avançaient en saillie sur la suite de l’alignement. Votre époque les a judicieusement démolis. Mais elle a heureusement gardé la très ancienne tour du dépôt d’artillerie, un peu plus loin sur le quai.

En pénétrant sous le porche situé juste après, vous trouvez le seul édifice extérieurement intact du complexe. C’était une fonderie de canon, construite en 1642, même si les curieuses volutes du pignon semblent un peu plus tardives. De vos jours, retour vers le spirituel, c’est la chapelle de garnison.

Savez-vous que Strasbourg se distinguait par son artillerie ? Quand elle tomba aux mains de Louis XIV, en 1681, elle possédait 281 canons lourds. La désormais « Fonderie Royale » continua à produire jusqu’en 1870.

Le Somptueux - Musée historique de Strasbourg
Le Somptueux, canon de 1742 fabriqué à Strasbourg
Musée historique de Strasbourg
Strasbourg - Chapelle de garnison
La chapelle de garnison, avec son pignon à volutes,
ancien bâtiment de la Fonderie (photo AW)
Strasbourg - L'opéra et l'école d'artillerie
Les canons, alignés devant l’École d’Artillerie — Photo de Winter

L’École d’artillerie

Encore un peu plus loin, c’est l’École d’artillerie, fondée au début du XVIIe siècle par Louis XIV. D’une architecture très dépouillée, très militaire, le bâtiment ornait sobrement le côté du Théâtre.

En 1870, tout le secteur est sévèrement bombardé, comme nous l’avons déjà dit pour le Théâtre. Les Allemands reconstruisent l’ensemble, y adjoignent en 1905 des surcharges discutables, et le transforment en Offizierkasino. Guillaume Ier le visitera même en 1879, lors de son deuxième passage à Strasbourg.

Strasbourg - Ecole d'artillerie
L’École d’artillerie en 1855
Strasbourg - Plan 1905 Mess des officiers
Plan pour les travaux de 1905 (Archives)
Strasbourg - Plan 1905 Mess des Officiers
Plan adopté pour les travaux de 1905 (Archives)
Strasbourg - Cercle de garnison
Le cercle de garnison en 2024 (photo AW)
Entrée du cercle de garnison de Strasbourg
Entrée du Cercle de garnison (photo AW)

Le grenier d’abondance

Nous sommes toujours sur les marches du Théâtre et, décidément horrifiés par l’auguste fessier, nous détournons le regard à gauche cette fois. Nous tombons alors sur les vestiges d’un des plus anciens témoins de l’architecture strasbourgeoise : le grenier d’abondance. À l’origine, en 1441, il s’agissait d’un très long bâtiment qui court sur plus de 130 mètres jusqu’au canal. Mais à mon époque, il a déjà été raccourci au Nord en 1767 et divisé en deux parties en 1805, en vue de pratiquer une voie d’accès au futur Théâtre.

Plan relief 1836 Strasbourg Place Broglie
Emplacement du Grenier d’abondance
sur le plan-relief de 1836
Strasbourg - Pont du Théâtre et Greniers d'abondance
Depuis le pont du Théâtre, les greniers d’abondance à gauche.
Celui tout à gauche a été abattu en 1941 pour installer un abri antiaérien sous les jardins de la préfecture.
Il reste celui que l’on aperçoit à sa droite, désormais dépourvu de son toit pentu (photo Kraemer)

Comme son nom l’indique, il servait à stocker du grain sur de très longues durées, parfois plusieurs décennies, pour assurer à la Ville et à ses habitants sécurité et indépendance.

Mais à mon époque, la partie située vers le canal est consacrée aux Archives municipales. D’après ma petite-fille Jeanne, elle sera détruite par les nazis en 1941 pour établir en sous-sol un abri antiaérien. Je ne sais même pas ce que cela veut dire.

L’autre moitié, qui subsiste encore heureusement de vos jours, servait de magasin de décors pour le Théâtre.

Strasbourg - Grenier d'abondance
Le grenier d’abondance en 2024 (photo AW)

Le Fossé-des-Tanneurs

Vue perspective théâtre Strasbourg 1822 - BNUS
Lithographie de Engelmann, préalable à la construction du Théâtre, où l’on voit clairement
les murets bordant le Fossé-des-Tanneurs coulant devant l’Hôtel Gayot.
Le projet prévoit sa couverture au-delà de ce dernier. (BNUS)

À ce stade, il nous faut évoquer un fantôme. Mes souvenirs en sont confus, mais son odeur est restée longtemps légendaire pour tout Strasbourgeois ! Le Fossé-des-Tanneurs courait depuis la place Benjamin Zix jusqu’à l’Homme de Fer, où il obliquait vers le Broglie avant de déverser dans le canal du Faux-Rempart. Outre les déchets des tanneurs, il collectait les égouts sur son passage. Une horreur.

Strasbourg - Projet pour l'implantation de la future comédie
Projet pour l’implantation de la future Comédie, où l’on voit clairement le Fossé-des-Tanneurs
couler depuis la rue de la Mésange, border toute la partie Sud de la place,
avant de se jeter dans le canal du Faux-Rempart (Archives de l’Eurométropole)
Coin de la rue du Dôme - dessin de Touchemolin
Coin de la rue du Dôme et de la rue des Etudiants,
vu depuis la place Broglie, avec un pont sur le Fossé-des-Tanneurs (dessin de Touchemolin)

À la construction du Théâtre, on avait couvert sa dernière partie, depuis le bout de l’Hôtel Gayot jusqu’au canal. Cela avait eu pour effet de ralentir encore l’écoulement, provoquant une stagnation pestilentielle.

Heureusement, le maire Schutzenberger, grand urbaniste de Strasbourg, entreprit la couverture du canal entre 1836 et 1842, notamment sur le Broglie qui put, dès lors, devenir la promenade agréable qu’elle se promettait d’être depuis 1740. On doit aussi à Schutzenberger de nombreux quais de la ville, ou encore l’éclairage public au gaz.

L’Hôtel Gayot

Donc, à mes 20 ans, lorsque je participais aux fêtes du bicentenaire du rattachement de l’Alsace à la France sur la place, le fossé était couvert !
Inutile de vous dire que j’appréciais hautement l’architecture de ces grands palais strasbourgeois. Mais ne perdons de vue que, sur la place Broglie, ils nous montrent en fait leur côté jardin. Leur façade principale se situe rue Brûlée. Ici, on a un exemple typique du style Régence, sur des plans de Joseph Massol, commandés par le prêteur royal Gayot. Je passe sur l’histoire de l’endroit et ses occupants successifs, ce n’est pas le lieu.

Strasbourg - Hôtel du gouverneur militaire
L’hôtel du gouverneur militaire (photo AW)
Elévation de l’hôtel Gayot, vers 1753.
Extrait de : MEYDER (Simone), “Mehr königlich als frei”,
Robert de Cotte und das Bauen in Strasburg nach 1681, 2010

De mon vivant, ce bel hôtel a toujours été la résidence du gouverneur militaire de Strasbourg. Et à partir de 1870, celle du commandant du XVe corps d’armée allemand.
Par contre, personne n’a jamais pu me dire clairement pourquoi l’aile droite a été démolie au début des années 1830…

Mais savez-vous qu’on projeta, tout à la fin de ma vie, en 1914, la construction à cet emplacement d’un bâtiment appelé à devenir Musée d’Art Moderne ? C’est l’architecte Fritz Beblo, dont nous avions parlé à Sainte-Madeleine, qui était l’auteur de ce projet… que la guerre fit capoter. Ouf, non ?

Place Broglie - Projet Musée d'Art moderne 1914
Projet pour un “Kunsthaus”, vu depuis le parvis de l’Opéra
Fritz Beblo, 1914 (Archives de l’Eurométropole)
Place Broglie - Projet Musée d'Art moderne 1914
Le même projet, au coin de la rue de la Comédie,
adossé au Luxhof (Archives)

L’hôtel de Hanau-Lichtenberg

Strasbourg - Hôtel de Ville
L’Hôtel de Ville de Strasbourg

Un peu plus ancien que l’hôtel Gayot, il est conçu par le même Massol. Il offre lui aussi sa façade jardin vers la place, fière et imposante. On conçoit la légitimité qu’il y eut à en faire l’Hôtel de Ville dès 1805. Une prime à celui ou celle qui trouvera pourquoi il avait été préalablement nommé « hôtel Dagobert » à la Révolution… « Hôtel Égalité » pour l’hôtel Gayot, cela s’entend… mais hôtel Dagobert !

Je ne m’étends pas non plus sur l’histoire et l’architecture de cet édifice qui n’a pas trop changé depuis mon époque. C’est la suite de la place vers la rue du Dôme qui a subi le plus de bouleversements.

L’hôtel de Rathsamhausen

Vous vous en souvenez, nous avions parlé ensemble des festivités pour le bicentenaire de 1848. Sur la gravure de commémoration, on voit très bien une institution strasbourgeoise, dans un édifice que l’air du temps n’a pas épargné. Et là, contrairement aux immeubles suivants, les bombardements de 1870 n’y sont pour rien.
En fait, comme pour les hôtels précédents, on voyait ici la façade « jardin » d’un hôtel de la rue Brûlée, mais beaucoup plus ancien que les hôtels Gayot et Hanau-Lichtenberg.

Fête du bicentenaire du rattachement de l’Alsace à la France (1848)
Détail de la lithographie de la fête du bicentenaire
du rattachement de l’Alsace à la France (1848)
Façade donnant sur le Broglie de l’hôtel de Rathsamhausen.
A sa droite, le jardin et l’aile droite de l’hôtel de Turckheim

Il s’agissait de l’hôtel de Rathsamhausen, construit en 1576, dont il subsiste un morceau de l’ancienne porte cochère, désormais inclus dans le fragment de rempart, derrière Sainte-Madeleine.

Un café existait depuis 1795, un peu plus loin, au coin de la rue du Dôme, dans l’ancien poêle des Tailleurs.

Le café Bauzin et le café du Globe, remplacés par la résidence Le Broglie

Lors de la construction de la maison Scheidecker, en 1853, le café fut transféré ici, au rez-de-chaussée de cette façade remaniée au XVIIIe siècle. Elle était remarquable par ses fenêtres cintrées et son grand comble brisé.

Le café Bauzin

La grande terrasse ombragée, que le comblement du Fossé-des-Tanneurs autorisait désormais, nous plaisait beaucoup. Adélaïde et moi, tout juste mariés, la fréquentions avec bonheur.

Monsieur Bauzin, propriétaire à partir de 1861, était truculent. On racontait qu’après 1870, tandis qu’il pratiquait des prix plus élevés pour les Allemands, il répondait à leurs récriminations en ces termes : « En effet, ce sont des tarifs spéciaux que je vous applique, messieurs. Vous avez bombardé ma maison. J’ai un prix pour les Français, mes concitoyens, qui ne l’ont pas bombardée. D’ailleurs, rien ne vous force à subir ces conditions. Voici justement à ma porte un établissement de troisième ordre où vous serez comme chez vous. »

Strasbourg - café de l'Univers place Broglie
Les terrasses de l’Univers
et du cinéma Broglie à partir de 1922
Strasbourg - Place Broglie - Wiener Café
Wiener Café – Carte de 1905

Sans doute faisait-il allusion au « Café du Globe » voisin, tenu dans les années 1880 par un certain Krüger. Il deviendra d’ailleurs « Wiener Café » au début du siècle suivant.

Il occupait le rez-de-chaussée du numéro 20, entre le café Bauzin et l’Hôtel de Ville. Cet immeuble, construit en 1852, et d’ailleurs majoritairement occupé par des officiers allemands, était architecturalement moins intéressant. Mais quand même nettement plus que l’horreur que votre époque a osé construire sur cette place historique…

Strasbourg - Résidence Le Broglie
Résidence Le Broglie, construite en 1978 (photo AW)

Les bombardements de 1870

En racontant la renaissance de l’îlot du Temple Neuf, nous avons déjà largement évoqué les dégâts immenses causés par les bombardements prussiens dans tout ce secteur. Et de fait, tout le bâti situé entre le haut de la place Broglie et le Temple Neuf a cruellement souffert.

Ainsi, les deux édifices situés à droite du café Bauzin, la maison Gast et l’immeuble Scheidecker ne s’en relevèrent pas.

Place Broglie 1870 - Aquarelle de Schweitzer
“Les blessés et débandés de Froeschwiller entrant à Strasbourg, le soir du 8 août 1870” Aquarelle de Schweitzer
Strasbourg - Place Broglie 1870
La place Broglie, au coin de la rue du Dôme et de la rue des Etudiants, après les bombardements de 1870

On les aperçoit dans la partie gauche de cette photo si poignante pour qui a vécu les horreurs de la nuit du 23 au 24 août 1870. Tout à gauche, vous apercevez les restes noircis de la maison Gast. En les considérant, on n’a pas de mal à imaginer les dommages subis par le café Bauzin mitoyen… Et à droite de la maison Gast, faisant le coin avec la rue du Dôme, subsistent les restes calcinés de l’immeuble Scheidecker.

La maison Gast

Strasbourg Broglie - Maison Gast 1870
La maison Gast en ruines – Lithographie de Wencker

C’est la perte qui me fit le plus de peine… Il s’agissait en fait de l’ancien hôtel de Turckheim, construit en 1750. Sa façade sur le Broglie, très en retrait, avec un joli jardin sur le devant se signalait par son style rococo, ses hautes fenêtres surmontées d’un fronton percé d’un oculus ovale. On peut juger de la profondeur du retrait aux huit travées de l’aile droite en retour. Sa symétrie, mur mitoyen de l’hôtel de Rathsamhausen, feignait de hautes arcades séparées par des pilastres à chapiteau corinthien. D’une élégance !

Strasbourg - Hôtel de Turckheim sur la place Broglie
L’hôtel de Turckheim – Elévation d’architecte
dans Strasbourg, panorama monumental

La maison Scheidecker

Depuis 1594 s’élevait, à l’angle de la place Broglie et de la rue du Dôme, donc juste à droite de l’hôtel de Turckheim, le poêle des Tailleurs, corporation la plus remuante de Strasbourg.

En 1853, année de notre mariage, il fut rasé pour laisser place à la grande maison de Monsieur Scheidecker. Cette élégante bâtisse, un peu comparable à l’Hôtel de Paris tout proche, abritait des magasins huppés et le Cercle du Broglie. Il s’agissait d’une sorte de « club », comme la ville en comptait quatre ou cinq à l’époque. On s’y consacrait à la lecture et aux jeux, entre messieurs de bonne compagnie. Une salle spéciale était consacrée à la lecture des journaux, quotidiens et hebdomadaires. Dix-sept ans après la construction de ce bel immeuble, il ne restait que des murs calcinés…

Strasbourg - Poêle des Tailleurs
Le poêle des Tailleurs, au coin de la place Broglie et de la rue du Dôme – Dessin de Touchemolin
La maison Scheidecker 1870 - Munch
La maison Scheidecker, au matin du 24 août 1870
Aquarelle d’Auguste Munch
Maison Scheidecker - rue du Dôme
La même vue de la rue du Dôme.
Au fond, le 2 place Broglie

Le Crédit foncier d’Alsace-Lorraine

Dès 1873, tout l’espace occupé par la maison Gast et la maison Scheidecker fut remplacé par un vaste édifice commandité par le Crédit foncier d’Alsace-Lorraine. Edouard Roederer, sous les ordres duquel je travaillais fréquemment, conçut un grand immeuble aux influences haussmanniennes, caractérisé par ses grandes rotondes d’angles. Mais celui-ci, vous le connaissez bien.

Roederer avait fait ses études à Paris. De dix ans plus jeune que moi, il était architecte municipal. Ce qui ne l’empêchait pas, évidemment, de travailler pour le secteur privé. Un peu avant la commande du Crédit foncier d’Alsace-Lorraine, il avait construit le nouvel immeuble de Rhin et Moselle, dont vous apercevez le coin au premier plan de la photo ci-dessous. Mais mon fils Auguste vous en parlera très bientôt. Pour la Ville, il construisit aussi l’École Schoepflin, que j’ai toujours trouvée très réussie.

Edouard Roederer - Préfecture Strasbourg 1870
Dans les ruines de la Préfecture en 1870.
Edouard Roederer est le plus grand, au centre.
Je suis tout à droite. Jeunesse… (photo Winter)
Place Broglie - Crédit foncier d'Alsace Lorraine
L’immeuble du Crédit foncier d’Alsace-Lorraine – Photo de Kraemer en 1878

J’ai assez parlé ! Mon fils Auguste reviendra très vite vous raconter le côté Nord de la place Broglie.

Quant au côté Sud que nous avons exploré ensemble, on ne peut que déplorer, vous en conviendrez, la perte de la maison Gast… et peut-être aussi de la maison Scheidecker. Quant à la construction qui a pris la place du café Bauzin…


Comme une plume

Antoine Wendling, biographe rédacteur

Frédéric Piton : Strasbourg illustré, 1855
Strasbourg, panorama monumental – G. Foessel, J.-P. Klein, J.-D. Ludmann et J.-L. Faure – Mémoire d’Alsace
Il était une fois… Strasbourg – Roger Forst – Coprur
C’était hier à Strasbourg – Pierre et Astrid Feder – Editions Le Chardon
Toujours l’incontournable et précieux https://www.archi-wiki.org d’où viennent certaines illustrations
Le site des Archives municipales : https://archives.strasbourg.eu/

11 réponses à “La place Broglie à Strasbourg (1)”

  1. […] 21 mai 2024 ←Précédent : La place Broglie à Strasbourg (1) […]

  2. […] Découvrir le récit d’Antoine Wendling […]

  3. […] 1870, les Allemands ont déménagé la Foire sur la place du Marché aux Chevaux, que vous appelez place Broglie (tout bon strasbourgeois sait qu’il faut prononcer […]

  4. […] sous de sombres auspices. Vers 11h, une épaisse colonne de fumée s’élève depuis la place Broglie. C’est le théâtre tout entier qui brûle. Le merveilleux édifice de Villot, dont la ville […]

  5. […] à musique qui trône en son centre. Ironique parce qu’il ne vient pas de là, mais de la place Broglie ! D’abord érigé face au théâtre, il a migré au Contades en 1900 pour laisser sa place à […]

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